Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
complotsetparano
18 mai 2010

La crise des fusées de Cuba

    Alias, la semaine où la guerre atomique a failli éclater. C'était en octobre 1962 à l'occasion de la crise des fusées de Cuba. Le monde, semble t'il, est passé tout près de l'anéantissement nucléaire. Je dis bien semble t'il. Car dans le jeu des deux supers grands qui s'affrontaient alors, il y avait aussi une grande part de bluff, d'intox. Et les deux " K ", Kennedy et Krouchtchev n'étaient certainement pas décidés à appuyer sur le bouton du feu nucléaire. Mais si je vous cause de cette dramatique semaine où le monde a manqué d'éclater en petites parcelles inhabitables, c'est qu'elle dissimule aussi une extraordinaire histoire d'espionnage: Les dés étaient pipés d'avance ! Les deux protagonistes principaux jouaient une partie fantastique de poker menteur et en savaient beaucoup plus qu'ils ne voulaient bien le reconnaître. L'homme clé de cette affaire s'appelait Oleg Vladimirovich Penkovsky et était Colonel dans les services de renseignements de l'armée soviétique, le G.R.U. . Avant de revenir sur ce dernier, tout d'abord un bref rappel de cette crise de Cuba.

Le 22 octobre 1962, le Président Kennedy apparaît sur les écrans de télévision dans les foyers américains. Il est inhabituellement grave, il annonce à ses compatriotes que les Etats-Unis ont la preuve que des bases de lancements de fusées balistiques soviétiques sont en cours d'installation à Cuba. Des fusées équipées de têtes nucléaires qui menaceront directement le territoire américain lorsqu'elles seront opérationnelles. Pour Kennedy, c'est inacceptable. " L'Amérique, dit'il, fera face ! " et il annonce la mise en place immédiate d'un blocus autour de Cuba afin d'interdire toute nouvelle livraison d'armes offensives. Ce blocus existera tant que les missiles n'auront pas été retirés. Le Président américain annonce enfin qu'il tient l'U.R.S.S. pour responsable et qu'en cas d'incidents, des fusées américaines tomberont sur le territoire soviétique. Pour l'opinion publique internationale c'est la stupeur. Si les dirigeants soviétiques n'obtempèrent pas, c'est la guerre atomique à coups sûrs. Et tandis que Kennedy reçoit l'appui quasi unanime du camp occidental, le Général De Gaulle étant le premier à se ranger derrière lui, on note qu'un peu partout dans le monde, les forces américaines sont placées en état d'alerte maximum. Dans le même temps on signale que des bâtiments soviétiques font route vers Cuba. Or à Moscou, Krouchtchev qui dénonce " la piraterie américaine et la folie de l'impérialisme dégénéré " ne semble pas décidé à céder. D'autant moins qu'il nie l'existence des fusées de Cuba.

Que va t'il se passer si la marine des Etats-Unis arraisonne un navire soviétique ? Le monde retient son souffle, la crise va durer une semaine, la semaine la plus longue de cet après-guerre. Tout de suite, une part de vérité nous est proposée, à nous d'y croire si nous nous en sentons la force et le courage !

      Depuis le début de cette affaire, nos fidèles alliés américains et britanniques nous ont tenu à l'écart. Et pourtant, lors de la crise des fusées de Cuba, De Gaulle a été un allié particulièrement loyal. C'est exact, mais Moi, je vous parle de l'arrière plan. Tout ce qui c'est passé dans le secret des services de renseignements et qui jette une lumière tout à fait différente sur cette histoire. Il y a de quoi garder une rancune envers nos alliés car nous avions démontrés en d'autres circonstances que nous savions collaborer dès lors que l'intérêt des démocraties occidentales étaient en jeu. L'histoire qui va nous être révélée a été connue, analysée, reconstituée par nos services, une fois la crise de Cuba terminée et c'était d'autant plus rageant que certains des épisodes s'étaient déroulés sur notre sol sans que nous le sachions !

    Qu'est-ce qui autorise à penser que la crise des fusées de Cuba dissimule une histoire d'espionnage ?            

    Tout de suite après le message dramatique de Kennedy à la télévision, le Pentagone a rendu public des photos prises au-dessus de Cuba par un avion espion U2 et ce sont ces photos, des documents très précis et explicites qui ont permis aux américains d'affirmer que les soviétiques installaient des fusées à Cuba.

On y voyait des bâtiments de stockage, des rampes de lancement et même deux longs tubes qui à l'évidence devaient être des missiles. A l'évidence, très beau travail. Ainsi, les services américains semblaient tout connaître de la technologie soviétique sur les fusées. Mais là n'était pas le plus étonnant. Un peu de jugeote. Mettons-nous à la place des soviétiques. Pour des raisons qui seront examinées tout à l'heure, ils veulent installer des fusées braquées vers les Etats-Unis à quelques trois-cents kilomètres des côtes américaines. L'endroit choisi pour la base est située en pleine jungle. Rien de plus facile que de camoufler ces installations d'autant que les soviétiques connaissent parfaitement les capacités d'observation des avions espions U2 or ils ne prennent aucune précaution ! Ils n'essaient même pas de camoufler les fusées. Cela veut dire que le Kremlin voulait que les américains découvrent ces installations. Allons même plus loin, ils ont tout fait pour que les Etats-Unis le sache. Mais dans quel but ? Pour le savoir, il faut s'intéresser à un homme qui a été l'un des plus grands espions de cette deuxième moitié du siècle.

    Oleg Vladimirovich Penkovsky

    Penkovsky est un parfait produit du système soviétique. Brillant officier pendant la seconde guerre mondiale, il est décoré à de multiples reprises. Intelligent, très introduit dans les cercles du pouvoir, il devient spécialistes des missiles tout en accédant aux plus hauts échelons des services secrets de l'armée, le G.R.U. , grand rival du K.G.B. .

Colonel, Penkovsky est chargé de la recherche dans le monde anglo-saxon. La recherche ou plutôt l'espionnage scientifique. Sous couverts de contrats économiques ou d'échanges scientifiques, il nouent de nombreux contacts en occident. Ainsi lorsque des délégations anglo-saxones se rendent à Moscou, Penkovsky ne manque jamais de les rencontrer. Qui est-il ? Tout ceux qui ont connu Penkovsky affirme que c'est un bon vivant malgré tout il reste un homme relativement secret, solitaire, livrant que rarement ses états d'âmes. Bien qu'il ait de hautes fonctions, il vit assez modestement dans un deux pièces, rue Gorky, en compagnie de sa femme, sa fille et sa mère. Quatre dans un deux pièces, crise du logement à Moscou oblige.

    Comment le Colonel Penkovsky va t'il devenir un traître ?

    Au poste où il se trouve, Il connaît le mode de vie occidentale et il ne peut rien ignorer de la corruption et népotisme régnant dans la société soviétique. Sans illusion il profite du système, des avantages et privilèges réservés aux dignitaires du régime. Seulement il va lui arriver un pépin. Un fonctionnaire zélé découvre que son père a été un officier blanc. Et ça c'est une tache indélibile et donc une menace sérieuse pour sa carrière. Dans un tel Etat policier qu'est l'U.R.S.S. il est difficile de croire que cette information soit restée aussi longtemps secrète. Il est possible que Penkovsky fasse de l'ombre et afin de le remettre à sa place, le K.G.B. lui sort cette casserole. Cette soudaine révélation est un choc pour Penkovsky. Toute la haine qu'il ressentait depuis si longtemps pour ce fameux régime, sans jamais oser l'exprimer, est sortie d'un seul coup, il fallait qu'il se venge et c'est ainsi que tout a commencé.

    Le Colonel Oleg Vladimirovich Penkovsky devient maître espion

    Grâce à ses fonctions, Penkovsky peut rentrer aisément en contact avec les occidentaux sans attirer l'attention. Un beau jour de 1960, il prend langue avec l'ambassadeur britannique à Moscou. Penkovsky pense que cet ambassadeur du nom de Wine est un agent britannique. En l'occurence il a raison, il est un correspondant occasionnel du MI-6, les services secrets de sa Majesté. Leur première rencontre laisse Wine sceptique. Il croit à une manoeuvre de provocation, le dépit et dégoûts de Penkovsky rendent l'interlocuteur de l'Intelligence Service perplexe. Mais lorsque le Colonel soviétique d'informer les autorités occidentales sur la véritable situation de l'U.R.S.S., Wine commence à y croire. Un rendez-vous à Londres est pris pour le printemps 1961 et cette fois c'est très sérieux. Pendant la quinzaine de jours qu'il passe à Londres, Penkovsky subit un véritable débriefing opéré par des spécialistes du MI-6 mais aussi de la C.I.A. . Penkovsky fait parti d'une délégation russe présente à Londres, le jour il récupère des informations pour ses employeurs soviétiques, le soir il rejoint, dans une chambre de son hôtel, les agents anglosaxons. Ces derniers recueillent ses informations, les analysent, les recoupent et se rendent compte que Penkovsky dit vrai. S'ils arrivent à maintenir le contact à son retour à Moscou, ce sera la première fois que les Anglosaxons disposeront d'une taupe dans les hautes sphères de l'armée soviétique. Anglais et Américains peuvent espérer avoir une source permanente d'informations, rien à voir avec un transfuge passé à l'ouest. Pour le camp de l'Ouest, c'est réellement exceptionnel.

    La nouvelle vie du Colonel Oleg Vladimirovich Penkovsky

    Tout Colonel du G.R.U. qu'il est, Penkovsky circule dans Moscou en étaant surveillé. Lui et ses homologues anglais doivent user de malice, Moscou n'est pas Londres. L'Anglais Greville Wine ne peut être le seul à rencontrer Penkovsky sans éveiller les soupçons des autorités soviétiques. La procédure pour récupérer les documents photographiés reste dangereuse. Bien sûr il existe le système des boîtes à lettres mortes mais surtout celui des contacts par balayages. C'est à dire de furtives rencontres dans la rue minutieusement préparées. Deux personnes se croisent, se frôlent sans s'arrêter et à cette occasion l'enveloppe change discrètement de main. Mais ça peut marcher que si la personne qui croise l'espion dans la rue change régulièrement au cas où il fasse l'objet d'une surveillance ou filature. Or à Moscou, les services occidentaux sont pendant de longs mois démunis de personnels. Malgré tout, Penkovsky transmettra à l'Ouest plus de cinq-milles documents, c'est prodigieusement énorme. A t'il éveillé les soupçons ?

    La chute du Colonel Oleg Vladimirovich Penkovsky

    En septembre 1961, Penkovsky, toujours en délégation officielle, se rend à Paris. Son ami Greville Wine l'y attend, lui remet des documents et lui confie qu'à Moscou il a l'impression de faire l'objet d'une surveillance. L'Anglais lui suggère sagement de rester à l'Ouest. Mais le Russe pense à sa famille, sa défection la mettra en danger. Donc il retourne à l'Est. Une question, était-il réellement en danger ? Oui car une taupe soviétique au sein de l'Intelligence service avait communiqué au K.G.B. l'existence d'un informateur haut placé à Moscou. Mais personne n'avait été identifié. Aussi les soviétiques avaient-ils placés sous surveillance tout officier supérieur du renseignement succeptible d'avoir des contacts avec des occidentaux. Forcément, Penkovsky n'échappait pas cette mesure policière. Le K.G.B. mis également en place une surveillance renforcée du personnel diplomatique anglosaxon car ils étaient que le traître avec un contact opérant sous couverture diplomatique. Penkovsky n'était donc pas plus surveillé qu'un autre mais une telle débauche de moyens devait implacablement arriver à des résultats. Justement, ils observent que le Colonel espion croise régulièrement dans la rue la femme d'un diplomate anglais, c'est à dire un des nombreux contacts par balayages. A partir de ce moment-là, le Colonel Penkovsky est épié en permanence. Rue Gorky, l'appartement au-dessus du sien est promptement libéré de ses occupants, des agents du K.G.B. s'y installent et creusent un trou dans le plafond pour y placer une petite caméra. Mieux, afin de perquisitionner en toute tranquilité l'appartement de Penkovsky et y placer des micros, des specialistes du K.G.B. se débrouillent pour le rendre malade. Le poison, y'a rien de plus efficace. L'espion malade comme un chien est hospitalisé pendant son absence, l'appartement est minutieusement fouillé et la vérité éclate lorsqu'ils découvrent en particulier son appareil de micro photographie donné par le MI-6. Penkovsky est donc un traître, le traître que l'on s'efforce d'identifier depuis des mois.

    La revanche des services de renseignements soviétiques

    Malgré toutes les preuves ayant à sa charge, Penkovsky n'est pas arrêté. Pour plusieurs raisons. D'abord, le K.G.B. veut découvrir qui sont ses contacts ensuite la centrale soviétique veut connaître le genre d'informations transmises à l'Ouest. Enfin et surtout, les dirigeants du K.G.B. imaginent pouvoir intoxiquer les Anglosaxons grâce au Colonel. Pour être plus précis, la spécialité de Penkovsky est les missiles, il y a donc tout lieu de croire que le Colonel a divulgué quelques uns des secrets soviétiques en cette matière or le plus grand secret repose sur un formidable bluff ! Les Russes ont réussi à faire croire aux Américains qu'ils disposaient d'un équipement de fusées intercontinental équivalent au leur. Alors que c'est complètement faux ! A cette époque, leur arsenal est quatre fois inférieur à l'arsenal américain. Une sacrée différence, non ? L'U.R.S.S. ne possédant qu'en tout et pour tout soixante-quinze missiles intercontinentaux. Et Penkovsky bien évidemment le sait, il a dû transmettre cette information capitale à l'Ouest, il convient donc de réagir rapidement ! Et c'est là l'origine de l'affaire de la crise des fusées de Cuba.

    L'équilibre de la terreur remis en cause

    La coexistence pacifique promue par Krouchtchev et apparemment acceptée par Kennedy n'a de sens que si les deux partenaires sont à égalité, c'est à dire si leurs forces sont équivalentes. Il faut noter qu'en cette année 1962, les dirigeants soviétiques ne manquaient pas une occasion de mettre en valeur la puissance de leurs armes, la révélation de Penkovsky était donc pour eux catastrophique ! Le rapport avec les fusées de Cuba est simple à comprendre.  " Si à cause de Penkovsky les Etats-Unis doutent de la toute puissance de nos missiles, nous allons leur montrer de très près que nos missiles existent bel et bien et qu'ils sont redoutables ! " Voici la raison de l'installation des fusées à Cuba. Et les soviétiques vont se servir de Penkovsky à son insu.

    Le rétablissement de l'équilibre de la terreur

    La centrale de renseignement donne à Penkovsky l'accès à un document sur l'installation des rampes de lancements de missiles intercontinentaux. Consciencieusement et comme il le fait depuis maintenant presque dix-huit mois, le Colonel photographie le document et le fait passer aux Anglosaxons. Au même moment, des spécialistes soviétiques commencent à construire des rampes de lancements dans la jungle cubaine et sans aucun camouflage car ses installations sont faites pour être vues ! Et c'est ce qui se passe. Un avion espion U2 qui passe régulièrement au dessus du territoire cubain, photographie le site. Les Américains comparent avec le document fourni par Penkovsky, les similitudes sont évidentes. Les soviétiques installent donc des rampes de lancements de missiles intercontinentaux à proximité de leurs côtes. Donc, leur arsenal est bien plus considérable que l'on ne le pense ! Ce n'est donc été qu'une pure démonstration.

    La victoire de Kennedy

    Krouchtchev a tout simplement voulu montrer ses biceps, ce qui explique qu'ensuite la démonstration ayant eu lieu, il a bien gentiment fait machine arrière. De même que les bâtiments soviétiques qui étaient censés livrer les fusées à Cuba n'ont jamais affontés la flotte américaine. Mieux, sur ordre du Kremlin, certains bateaux ont pu même être inspectés par les Américains. Les rampes ayant été démantelées, c'est bien la preuve qu'il s'agissait d'une comédie ! Mais pour Krouchtchev, d'autres raisons plus imprérieuses l'ont poussé à agir de la sorte.

    La victoire de Krouchtchev

    Sur le plan intérieur, Krouchtchev était en difficulté, il se maintenait au pouvoir en surfant sur le mythe de la déstalinisation. Mais en réalité, il ne se passait pas grand chose en U.R.S.S., la situation économique ne s'améliorait pas et personne ne croyait aux perspectives brillantes que ne cessait de prédire Krouchtchev. Puis surtout les rivaux du numéro un soviétique commençaient à s'agiter. Il lui fallait donc agir ! Ainsi, la propagande soviétique la présenté comme le champion de la paix. Fidel Castro a eu tort de se plaindre de la reculade de Krouchtchev car depuis les Etats-Unis ont été contraint de renoncer à toute nouvelle attaque contre Cuba. Tout de même, est-ce vraiment les révélations de Penkovsky qui ont poussé les soviétiques à installer des fusées à Cuba

    La crise des fusées de Cuba dissimule effectivement une histoire d'espionnage ? 

      C'est à la mi-octobre que les Américains découvrent que les Russes installent des rampes de lancements à Cuba. Pendant une semaine, Kennedy et ses conseillers réflechissent, comment réagir ? Le 22 octobre 1962, la crise des fusées devient publique avec le célèbre discours télévisé du Président américain là il met fermement en garde l'U.R.S.S. . Or ce même jour le Colonel Penkovsky est arrêté ! Etrange coïncidence, devons-nous croire ? Cela signifie que Penkovsky a céssé d'être utile, il a joué son rôle, c'est terminé pour lui. D'autre part, il convient de ne pas le laisser parler ou s'échapper. Ce qu'il est advenu de lui ? Eh bien six mois plus tard, alors que les soviétiques donnent peu de publicité à ce genre d'affaire, le Colonel Penkovsky a été jugé pour trahison, condamné à mort et exécuté. Une façon cynique de faire un clin d'oeil aux Anglosaxons et leur prouver qu'ils n'avaient jamais été dupes et que eux aussi avait jouer un rôle capital dans cette formidable partie de poker menteur. A noter que le contact de Penkovsky, ce Greville Wine est également tombé dans les pattes du K.G.B. à l'occasion d'un séjour un peu imprudent dans un pays de l'Est. Il a été kidnappé, envoyé à Moscou, jugé et échangé peu de temps après contre un agent soviétique. Il faut rajouter que la malheureuse histoire de Penkovsky ne s'est pas arrêté avec son exécution.

    Les carnets de Penkovsky

    En 1965, soit deux ans après la mort du Colonel, un éditeur américain a publié les carnets de Penkovsky, des réflexions écrites jour après jour par l'espion. Une charge violemment anti-communiste et pro-occidentale, il y décrivait notamment la corruption généralisée qui régnait dans les milieux du pouvoir, il accusait le bellicisme des dirigeants. Il affirmait aussi que le K.G.B. travaillait en étroite collaboration avec les communistes français pour percer les secrets militaires de l'O.TA.N. alors que les russes avaient renoncé depuis longtemps à se servir des militants communistes français. Ces carnets étaient bien évidemment des faux forgés de toutes pièces par la C.I.A., il s'agissait d'une opération de propagande ! La preuve, Penkovsky affirmait qu'il tapait lui même le soir le texte à la machine en cachette de sa famille. Comment aurait-il pu le faire dans ce minuscule deux pièces où il habitait avec sa femme, sa fille et sa mère et puis imaginons un espion qui doit rester sur ses gardes prendre le risque de taper ses mémoires qui peuvent être à tout moment saisies par la police ? C'est totalement absurde.

    

Publicité
Publicité
Commentaires
complotsetparano
  • Revue historique des faits géopolitiques les plus marquants du siècle dernier. Révélations, complots sont aux programmes. Petits secrets d'espionnage, bruits de couloirs ministériels, politiques étrangères, arrangements entres amis, rideau de fumée médiati
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité